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USA

Communiqué de presse du 25 juillet 2012
Coordination contre les méfaits de BAYER

Élections US-américaines :

Bayer sponsorise les Républicains

La firme Bayer est l’un des principaux sponsors étrangers aux élections US-américaines. En ce moment Bayer se bat, comme par le passé, aux côtés des Républicains. Ses dons – 261 000 dollars – font de cette entreprise le premier donateur allemand des Républicains, suivi par Deutsche Telekom avec 193.500 dollars et BASF avec 128.000. Mais Bayer ne met pas tous ses œufs dans le même panier : elle verse 119 000 dollars aux Démocrates.

Il en allait de même il y a 4 ans, Bayer ayant versé 152 000 dollars aux Républicains contre 115 000 aux Démocrates. À l’époque Bush, 79% du budget électoral de la multinationale étaient allés aux Républicains.

Selon Philipp Mimkes de la Coordination contre les méfaits de BAYER (CBG), « les lobbyistes et des gros bailleurs de fonds tiennent la politique américaine à la gorge, ce qui bloque tout progrès en faveur des consommateurs et de l’environnement. Le bien public est oublié. Le noble idéal de la Constitution des USA – « un homme, une voix » – a fait désormais place au méprisable principe « Un dollar, une voix ». La CBG réclame l’interdiction des dons faits par des entreprises à des partis, politiciens et « think tanks ».

Aux élections de mi-mandat en 2010 Bayer, BASF et Eon, le géant allemand de l’énergie, avaient ciblé des candidats qui nient le changement climatique ou bloquent les lois garantissant une protection efficace du climat. BAYER fait également partie des sponsors de l’ « Institut Heartland », qui nie le changement climatique et a contribué à l’ascension du très réactionnaire « Tea Party ». Cet institut démarche les industriels pour obtenir des subsides dont elle se sert pour financer notamment des blogs et organisations qui, sous une apparence de neutralité, répandent des doutes sur la réalité du changement climatique.

Aux USA il est certes interdit d‘effectuer un don direct à un parti ou à un candidat. Est autorisée, en revanche, la fondation de « comités d’action politique » (PACs); ils quêtent en faveur de ces derniers auprès de hauts responsables en entreprise et partenaires commerciaux.