BAYER présente un bilan désastreux
Quittance pour une chasse au profit sans merci
BAYER a présenté aujour‚hui jeudi des chiffres dévastateurs pour l‘exercice 2020. En commercialisant sans merci même des produits dangereux, la multi de Leverkusen se voit confrontée à des exigences de dédommagement massives. Dans le cadre du bilan, ces frais représentent plus de 23 milliards d’Euros et dévastent les résultats du conglomérat. Il ne s‚agit pas seulement du complexe juridique du Glyphosat, mais aussi du pesticide Dicamba, de la substance chimique industrielle PCB et de la spirale de stérilisation ESSURE. Le procès en dédommagement à cause de AGENT ORANGE ( Vietnam) , commencé début fevrier à Paris, ne fait même pas encore partie de ces chiffres et s’approche du konzern comme une immense vague de risques supplémentaires.
„Pendant longtemps, les effets accessoires des produits BAYER n‘ont pas eu d‚influence sur le bilan. Ça a changé maintenant. Mais le konzern n‘entend pas en tirer des consequences. Ainsi continue-t-il de faire tout son possible pour garder le Glyphost sur le marche“, critique Marius Stelzer de la Coordination gegen BAYER-Gefahren (CBG). Et avec ça, le Global Player ne peut même pas présenter une solution, malgré un an et demi de tractations concernant le „Glyphosat“. Il n‘ toujours pas conclu des contrats de dédommagement avec les 125.000 plaignants et plaignantes américains, qui tiennent cet herbicide responsable de leur cancer. CBG a réagie à cette façon d’agir par la campagne « Danger de cancer. Risque pour le climat. Poison pour l’environnement. Halte au Glyphosat maintenant ! (Glyphosat –Stopp jetzt!)»
Glyphosat a également des effets négatifs sur l’éco-bilan. Par-dessus de tous ses autres méfaits, Glyphosat est aussi un véritable assassin du climat, puisque sa production à Soda Springs aux Etats-Unis dévore d’immenses quantités d’énergie. Le four de production doit être chauffé à 1500° pour extraire le phosphor, première étappe du Glyphosat, du phosphorit,. L’herbicide est donc responsable d’une très grande partie des 3,58 Mio t d’émissions de CO2 de BAYER l’année passée. Le géant de l’agro ne l’exprime pourtant pas si clairement. Dans son nouveau rapport de durabilité il le dit seulement de façon détournée : « L’obtention de nos matières premières ainsi que leur préparation et traitement ultérieur pour la production des avant-produits des herbicides de Crop Science sont spécialement intensif en énergie – ainsi la plus grande part de nos émissions de gaz à effet de serre incombe à cette division. »
La Coordination exige déjà depuis des années des meilleures mesures pour la protection du climat à Soda Springs, mais l’entreprise n’a pas réagi jusqu’ici. La CBG aborde aussi depuis passablement de temps la pratique de la société à actions de ôter aux communités des sommes de plusieurs milliards par des tours de passe-passe financiers légaux. Mais ici non plus rien ne bouge. D’après la liste des biens meubles et immeubles publiée aujourd’hui, BAYER détient toujours de nombreuses dépendances dans des paradis fiscaux comme Chypre, les Pays Bas, l’état fédéral de Delaware aux Etats Unis et à Monheim en Allemagne.
« La façon d’agir de BAYER porte massivement préjudice à la société. Cela se manifeste aujourd’hui à nouveau très clairement. La Coordination gegen BAYER-Gefahren va confronter le konzern avec la critique des ces pratiques lors de l’Assemblée Générale, le 27 avril 2021 », Stelzmann conclut.
Pour la conférence de presse sur le bilan de cette année, la CBG et son partner coopérant Jeffrey Smith de l’ « Institute for responsible technoly » ont élaboré des analyses ultérieures sur les effets nuisibles du Glyphosat et leurs conséquences sur le modèle d’action de BAYER.
Vous les trouverez sous la forme de statements vidéos et d’interviews à partir de 16.00 h sous :
cbgnetwork.org/7761.html
facebook.com/CBGnetwork/
twitter.com/cbgnetwork
youtube.com/user/BayerGefahren
Institute for responsible technology :
Responsibletechnology.org/
Kampagne « Glyphosat-Stopp jetzt ! »
Glyphosat.cbgnetwork.org/
Contact pour la presse :
Marius Stelzmann 0049 (0)211 333911